critique S.O.P
Le documentaire réalisé par Errol Moris Sandard Operating Procedure nous dévoile durant 1 h 58, les faces cachées de la prison d’abou Ghraib. Le documentaire est dur et marquant. Après quelques instants de visionnement, on ressent un sentiment de dégout. Des images choquantes et très révélatrices sont présentées par l’entremis d’explications floues avec un contenu plus ou moins complet! On nous présente des témoins aussi complices des actes inhumains et dégradants posés sur les prisonniers pour la plupart victime de fausses accusations.
Du côté de l’esthétisme, le son et les jeux de caméras sont artistique et professionnelle, mais la progression du documentaire est très lente se qui nous faire perdre l’intérêt! De plus, le déroulement rend difficile la compréhension et ne permet pas de suivre le fils conducteur du documentaire. Pour ce qui est du sujet; la maltraitance envers des prisonniers pour la plus part non conscients des raisons de leur présence dans cette prison, donc non coupable, est choquant au point d’évoqué un sentiment de dégout jusqu’à pour certain, l’arrêt du visionnement du documentaire. De plus, on a l’impression que tous les gens interviewés ne sont finalement pas responsables et que les ordres qui leur sont donnés proviennent d’une personne non présente dans le documentaire. Le but précis de ce documentaire: excellente question! Or le fait d’informer les gens, standard operating procedure, n’est allié avec aucune cause humanitaire et ne démontre aucun intérêt pour aidé ou améliorer la situation. Un documentaire choquant qui dénonce pour révolter! Des informations incomplètes ou du moins qui laissent le spectateur sans suivi, bref un documentaire des moins engagé! Nous présenter la suite des événements, nommer des organismes qui sont nés suite à ces informations et tout autre point positif que ce dévoilement d’information a créés aurait été apprécié par plusieurs téléspectateurs!
Sandard Operating Procedure, a été publiée en avril 2004, et les photos présentées dans le documentaire ont été prises un an auparavant par les soldats américains de la prison. Le documentaire fut gagnant du Grand Prix du jury à la Berlinale
Alexe Boily
16 mars 2009